Fraîchement diplômée de la maîtrise en gestion de projet de l’UQAM, Florence Côté a d’abord complété un baccalauréat en design de l’environnement avant de réaliser que l’aspect gestion de projet l’interpellait beaucoup. Celle qui occupe aujourd’hui le poste de conseillère en gestion de projet chez GPBL Penser Projet nous partage sa vision novatrice de la profession avec un regard autre que ce que l’on a l’habitude d’entendre.

« Ce qui me surprend le plus depuis mes débuts dans le métier, c’est de voir à quel point l’application de la méthodologie en gestion de projet varie d’une organisation à l’autre, et à quel point les gens travaillent différemment. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, car on ne peut pas utiliser la méthodologie qu’on nous enseigne dans les livres telle quelle; il faut savoir l’adapter à son contexte », raconte Florence Côté, MGP, conseillère en projet chez GPBL Penser Projet.

À l’ère où les organisations veulent gagner en performance et en efficience, la gestion de projet devient un incontournable pour avancer. Plutôt que de voir la formation et l’accompagnement en gestion de projet comme un fardeau qui risque d’alourdir les processus, les gens constatent de plus en plus le potentiel à long terme ainsi que les bénéfices qui en découlent.

La clé pour optimiser les processus en gestion de projet

« La phase de conception et de planification est hyper importante, mais il faut aussi rendre la gestion de projet plus fluide et pas trop lourde en adaptant la méthodologie. Chez GPBL, on arrive chacun et chacune avec notre bagage pour offrir du soutien et des outils selon ce que chaque organisation est prête à recevoir présentement, afin d’assurer une pérennité dans le temps  », poursuit Florence.

C’est ici que la facilité de communication entre en jeu pour échanger avec les membres des équipes, en apprendre davantage sur eux ainsi que sur leurs pratiques en gestion de projet. L’écoute active demeure aussi primordiale pour avoir une bonne compréhension du contexte, des enjeux et des parties prenantes.

Les divers niveaux de maturité en gestion de projet : une surprise?

Florence admet qu’elle entretenait, au cours de ses études à la maîtrise en GP, une vision selon laquelle les grandes entreprises avaient toutes un haut niveau de maturité en gestion de projet. Or, les stages effectués dans ces organisations démontrent parfois que le niveau réel de maturité en GP n’était pas tout à fait le même que celui anticipé.

« De tout ce que j’ai pu voir, c’est assurément la phase de planification qui est la plus bâclée et la plus négligée. Tout le monde passe par-dessus en se disant que cette planification-là n’est pas requise. Pourtant, elle est tellement importante! Comme le dit toujours Benoit Lalonde, fondateur de GPBL Penser Projet : c’est LÀ qu’il faut mettre l’énergie au début du projet pour être capable d’avancer efficacement par la suite, de réduire les demandes de changement en cours de route et d’abaisser le niveau de risque… Planification, planification, planification! », renchérit Florence.

Il ne faudrait pas non plus oublier la phase de clôture. Plusieurs personnes ont tendance à passer outre cette phase de transfert et de leçons apprises. La prise de notes détaillées permet entre autres d’identifier les éléments qui se sont moins bien déroulés ainsi que les pistes d’amélioration possibles pour éviter de refaire les mêmes erreurs et constamment optimiser les pratiques.

Prendre le temps de bien faire les choses

Pour Florence, de nombreuses organisations, pressées par le temps, le manque de ressources ou d’autres facteurs, gagneraient à investir plus de temps en phase de planification. On observe souvent un empressement à passer à l’étape de l’exécution, alors que le besoin n’est pas toujours clairement identifié et qu’on n’a pas analysé quelles sont les meilleures solutions possibles pour concrétiser le projet en question.

« Pourtant, ce temps-là est réellement important pour la vraie création de valeur! », ajoute Claude Palmarini, PMP, SAFe Agilist, AHPP, présidente de GPBL Penser Projet.

Au-delà de la théorie

« La gestion de projet, ce n’est pas juste de faire des lectures. C’est se poser des questions, avoir une ouverture d’esprit et ne pas arriver avec une seule façon de faire. Je pense qu’il faut démontrer certains traits de caractère pour réussir dans le domaine, comme une capacité d’adaptation et une aisance à gérer des situations plus délicates. Il y a réellement quelque chose de beau dans le domaine de la gestion de projet. C’est résolument le métier du futur, celui qui ouvre de nouveaux horizons! », conclut Florence.

Pour découvrir l’entrevue complète sur les débuts de Florence en gestion de projet chez GPBL Penser Projet, écoutez cet épisode du podcast Penser Projet!

Psst! Connectez-vous à Florence Côté, MGP sur LinkedIn, si ce n’est pas déjà fait.

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